vendredi 6 février 2015

Le voyage crée un paisible interlude

Une liberté pour écouter ce qui est
Les yeux fermés pour que l’attention ne soit pas happée par des réactions et des émotions liées à l’environnement, plus rien ne sollicite mon attention. Fermer le robinet de mes représentations mentales me laisse jouir d’une liberté supplémentaire pour écouter ce qui est.



Dans les voyages de méditation en pleine nature, le méditant entre dans le silence plus facilement puisqu’il ne risque pas de recevoir un téléphone impromptu, ni d’être dérangé par un visiteur inopportun.  Le lieu éloigné des repères habituels assure qu’aucune exigence quotidienne ne vient empiéter ce paisible interlude.

Entrer dans le silence aide à taire le bavardage incessant du mental. L’habiter complètement fait éventuellement taire les besoins du corps, les désirs du mental, les sentiments de manque,  les tensions dont les origines proviennent du passé.

L’état silencieux du corps et de l’esprit
L’état silencieux du corps et de l’esprit éveille la concentration. L’acte d’attention prend un sens nouveau servant à nourrir le détachement. Dans le silence intérieur, il n’y a aucun obstacle à la sérénité d’esprit et à la force intérieure morale.


Le silence est un état naturel. C’est notre nature la plus primitive comme quand nous étions dans le ventre de notre mère.

Grâce à une pratique respiratoire orientée, le rythme du souffle devient plus souple ou plus ténu selon les comportements réactionnels auxquels nous sommes assujettis.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en soumettant cet article à vos contacts.

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