vendredi 30 janvier 2015

Entrer dans le silence de la Gaspésie

Une initiative expérimentée en Gaspésie
«Destinations pour méditer » est une initiative que le Centre Au Nom de la Santé a expérimenté pour la première fois au Québec en juillet 2014 avec un groupe de sept femmes dans un endroit que j’ai affectueusement nommé « l’Île des gauchers » en Gaspésie à cause des valeurs d’entraide et de partage de ses propriétaires.



En discutant avec mes premières participantes québécoises et en comprenant la signification derrière leurs préoccupations, il m’a été plus facile de suggérer une destination originale au Québec. Lorsque nous nous sommes rejointes à la destination, j’ai pu valider en plénière le sens que ce travail dans cet endroit  avait pour elles.



Une disponibilité à soi-même
S’arrêter pour réfléchir sur sa nature profonde demande une disponibilité à soi-même. Se responsabiliser face à son équilibre et à sa vitalité part d’une intention sérieuse. S’arrêter, ralentir quand il le faut pour gérer son stress est un acte de prévention qui maintient la maladie à distance.

Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. À la portée de tous, certaines activités comme la marche, la méditation, les activités de groupe déclenchent des changements au niveau de la physiologie et du mental.

Changer cesse d’être un combat
Quand le corps et l’esprit sont calmés, on peut plus facilement façonner ses modes de fonctionnement. Le phénomène se passe à l’insu de la personne, en ce sens qu’elle n’a plus à décupler autant d’efforts pour nourrir correctement sa vie. Changer cesse d’être un combat, c’est plutôt un bénéfice qu’on récolte.

©La méditation posturale corporelle
L’entraînement à la méditation posturale corporelle porte son focus sur deux aspects : le corps et la posture. Si nous désirons obtenir des bénéfices,  nous devons travailler sur ces deux composantes.

Méditer est un projet à long cours pour le fonctionnement régulier et harmonieux de l’organisme. Méditer est favorable à la vitalité du corps et entretient un état de bien-être physique, mental et social. De plus, cette méditation favorise le fonctionnement optimal de votre esprit. Plus vous devenez habile à utiliser les différents outils de la méditation posturale corporelle, plus votre concentration augmentera et plus vous serez bien avec vous-même.

Il ne s’agit pas d’une fontaine de jouvence mais la méditation posturale corporelle améliore grandement la qualité de vie et en adoucit les conditions.

Diminuer les tensions dues aux stress
La perspective d’une action plus large pour engendrer des états corporels et mentaux ciblés aide à contrôler et à diminuer les tensions dues aux stress. L’état optimal permet de bénéficier d’un potentiel actif de concentration et de stabilité des humeurs, « tout pour transformer d’importantes dimensions de la personne humaine » (Matthieu Ricard).

Une meilleure santé dépend d’une implication dynamique. À chacun de réfléchir sur ses valeurs profondes.

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lundi 26 janvier 2015

Le silence pour méditer

Le silence pour méditer


Silence inspiré
Bruissements, traces, mémoires,
Disponibilité à soi
Rencontre de l’intérieur
Silence des lieux
Espace rempli d’éternité


Revenir à soi
Se déposer en soi
Regarder vers l’intérieur
Le seuil du silence est franchi
Libérée du temps
Libérée de mon histoire

Malgré le bruit
Le silence est présent
La pensée, bruit du mental
Le mouvement de la pensée suspendue
Dans cette absence apparaît le silence 
Principe fondamental de l’existence

Pour découvrir mon noyau caché
Toucher le silence
Je me soumets
Émergence de la source
Laisser parler le silence
Exister sans intention

Silence de la conscience
C’est la rendre vivante
Donnant le droit d’être
Laisser passer ce qui survient
Pour entendre
Le silence


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mardi 13 janvier 2015

Espace nordique pour calmer les remous intérieurs

Méditer dans une nature immaculée
Mes dimanches sont sacrés. D’abord la messe en inuktitut, ensuite un repas frugal et à moins d’une tempête, je me destine à marcher dans les landes pour admirer de nouveaux paysages. En contournant le village, je fais appel à tous mes sens. Un bon livre, ma caméra au cou et mes bâtons de marche, je cherche une belle roche plate pour une méditation en pleine nature. Et toujours dans l'esprit de la méditation, je l'aborde comme un voyage.


Un sentiment d’équilibre entre mon corps et ma tête
Juste le simple acte d’écouter l’eau qui coule dans le fjord du village de Salluit au Nunavik aide à me recentrer et à faire le vide pour me redonner un sentiment d’équilibre dans mon corps et dans ma tête. Respirer l’air frais alors que ma maison est surchauffée me rend disponible à moi-même pour écouter mon cœur battre et entendre mes pensées. Laisser passer le temps, observer la dynamique des enfants qui jouent sur le bord de l’eau, réviser de mémoire les actions de la semaine précédente, lâcher prise sur ce que je ne contrôle pas, tout contribue à trouver en moi un espace pour calmer les vagues, les remous intérieurs.



Méditation en pleine nature
Méditer est un voyage, le plus suave que puisse vivre un être humain. Méditer signifie simplement être, sans rien faire: aucune activité, aucune pensée, aucune émotion. Être pour que l'existence soit pure félicité.

Une forme de béatitude remplit quand l'on ne fait rien. Elle n'a aucune cause. La méditation est bien autre chose qu'une technique : c'est une croissance personnelle intime.


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Connaître le Nunavik, s’approcher du divin

Connaître le Nunavik, c’est sûrement s’approcher du divin
Voyager au-delà de la 49e parallèle ressemble à un voyage à l’intérieur de soi. Connaître le Nunavik, c’est sûrement s’approcher du divin. La beauté unique de cet univers, à première vue rébarbatif, s’harmonise avec le peuple inuit qui a su bien tirer parti de la nature rocheuse, des os, des fourrures et du cuir pour en faire, soit des outils, des objets, des vêtements et des œuvres d’art qui évoquent son univers grandiose. L’art inuit est incomparable. On entend la pierre qui parle, qui transmet la tradition, les croyances, les valeurs de ce mode de vie en changement. Quand ils disent que c’est le plus beau pays du monde, on est porté à le croire.



Les Inuit à l’image de la terre de roches
Les Inuit sont à l’image de leur terre ancestrale : ils sont résistants, tenaces, puissants, imaginatifs, tirant profit de toutes les ressources possibles sur ces côtes escarpées de la péninsule nordique. S’y rendre, c’est s’engager à suivre un cours d’anthropologie, de sociologie et même de philosophie. Pour visiter les Inuit, seules s’offrent la voie des airs ou la voie maritime. Jalonnée d’escales, les Baies d’Ungava et d’Hudson offrent également une leçon de géographie. Les voyageurs audacieux qui recherchent des aventures hors des sentiers battus peuvent se joindre à des pourvoiries pour la pêche au saumon ou à l’omble de chevalier de l’Arctique. Ils peuvent aussi observer le caribou. Ceux qui s’adonnent plutôt à la connaissance des peuples feront bien de chercher une manière d’y travailler.



Les Inuits se sont adaptés à notre monde moderne : ils ne vivent plus dans des igloos, n’ont plus de chiens pour la chasse.  Ils paient leurs impôts, un loyer tout comme nous.  Les traîneaux ont été remplacés par des motoneiges et des véhicules à trois roues pour emprunter les mêmes pistes que les traîneaux d’autrefois. Ils ont des idées bien à eux pour leur propre gouvernance.

De la pierre au papier
Les artistes talentueux du Nunavik créent des formes inédites inspirées de leur quotidien tant avec la pierre qu’avec le papier. Mon œil est invariablement attiré par les œuvres d’une grande dextérité (photo). Le travail sur l’ivoire est pratiquement impossible à trouver : les défenses de morse sont plus difficiles à obtenir et elles prennent beaucoup de temps à sécher. Les dessins, les gravures (munissez-vous de bons écouteurs pour entendre les chants de gorge) m’inspirent pour de prochaines courtepointes (photo). On y retrouve une sensibilité, une musicalité visuelle à travers l’image.



L’atelier des femmes, un monde de création
Le samedi, je me joins aux femmes du village à l’atelier des femmes. Mon but est de terminer une courtepointe en appliqué tout en liant avec elles des liens qui peuvent faciliter mes rencontres avec elles. La première chose qui me frappe, c’est qu’elle m’accepte tout  de Go, sans poser de questions. Plusieurs parlent assez bien l’anglais pour que nous puissions communiquer. Les aînées ne parlent souvent que l’inuktitut.

Mais par signes, j’apprivoise leurs gestes et mimiques. Je remarque qu’elles sont vraiment attentives à leur travail et elles sont d’une adresse remarquable. Je me sens bien moins douée qu’elles. L’une des femmes plus jeunes me montrent un projet qu’elle a débuté. Tous les points à la main sont espacés également. Pensant que cela fait des années qu’elle pratique la couture, je lui demande quel âge elle avait quand elle a appris à coudre. Elle répond que sa mère lui a enseigné à coudre juste avant sa mort il y a un an. En premier, je ne la crois pas. Des compagnes s’approchent et valident qu’elle en est à ses débuts. De gauche, je me sens malhabile.


Plusieurs sont en trains de faire des kamiks, ces belles bottes en peau de béluga et de phoque. Elles prennent le temps d’examiner les peaux, les vérifiant pour des défauts qui nuiraient à l’esthétique des bottes. Je prends des photos.
ANECDOTES

La concordance des événements dans le ciel du Nunavik
Lors de mes voyages, j’ai remarqué que la concordance des événements est toujours à l’œuvre. J’avais été introduite à la fille d’une femme aînée inuit que j’aimais beaucoup. À une occasion spéciale, j’avais participé à la fête de cette aînée et j’avais entendu parler de la plus jeune sœur de cette famille, laquelle demeurait dans ma ville au Sud. Je côtoyais sa parenté sans la connaître,  quoique j’aie entendu parler de son époux québécois.

Or, je suis sur l’avion pour mon retour au village inuit et assis près de moi, un jeune d’environ 12 ans. Je pense qu’il voyage seul, je lui demande s’il va rejoindre sa famille et il me répond que sa mère est assise devant nous.  Je me lève pour la voir et me présente. C’est une occasion de nouer des liens avec une personne de mon milieu inuit. Quand je me présente, je lui dis que je connais sa sœur. C'est celle dont elle m’a déjà parlé. Wow! Drôle de coïncidence! Alors, nous prévoyons des rencontres amicales dans son village natal et nous nous revoyons un an plus tard, à mon retour au Sud. Elle m’encourage vivement pour un projet qui me tient à cœur pour les enfants et les mères dans les villages nordiques.

J’ai rencontré sa grand-mère en allant au marché d’alimentation. Quand nous nous voyons, nous nous sourions. Quand je me joins à l’atelier des femmes, elle me fait sentir la bienvenue. Je l’invite à venir prendre le thé chez moi avec une de ses filles. Celle-ci est l’interprète du jour.

Au printemps, je suis en train de me choisir une paire de souliers de course à la Coop. Annie, mon amie aînée me propose son aide pour les choisir. Nous rions et manifestement, c’est la fête avec elle. C’est une amie même si nous n'échangeons aucune parole. Le langage ne compte pas.

Être bercée sur mon divan
Le samedi, je regarde les émissions d’APTN. Assise sur mon divan, je regarde dehors. Le vent s’en donne à cœur joie. Mon divan devient mon hamac car la maison sur pilotis dans laquelle j’habite bouge légèrement. C’est un bercement auquel je prends goût et n’ai jamais retrouvé ailleurs.

Les soupers amicaux pour briser la glace
Je fus accueillie par l’époux de la grande amie de ma fille. Après quelques semaines au Nord, je fus invitée à un souper qui se tenait chez un infirmier. Il est un vieil habitué au village et contribue à l’intégration des nouveaux venus. Ses soupers sont notoires avec une table abondante; son décor d’artiste est fascinant. Ses invités proviennent de tous les univers possibles.

En guise de bienvenu, cette invitation fait du bien autant au cœur qu’à l’estomac.  Je découvrirai que la vie sociale au Nord est plus active que celle du Sud.

Les surprises abondent. Les coutumes différentes  m'encouragent à prendre des notes.  Je veux connaître  les Inuits, je veux saisir leur mentalité. À la fin de la soirée, la jeune préposée inuit demande à manger les yeux de l’omble de l’Arctique, ce qui lui  est gentiment accordé.

Les ours et les loups ont peu à manger à la saison d’hiver
L’hiver, s’habiller pour marcher dans la toundra constitue une épreuve et relève d’un exploit. Avec mes nombreuses couches de vêtements, je me sens comme une cosmonaute dans mon épais manteau en duvet, mes pantalons de neige et mes bottes d’hiver de -40 degré. Il faut aussi prévoir un compagnon car il n’est pas sécuritaire de marcher seule. Par chance une amie m’a prévenu. Les ours et les loups ont peu à manger à la saison d’hiver. Les conditions météo changent rapidement. Vivre mon « trip inuit » en appelle de prudence.

Quand j'arrive à Kuujjuarapik au début février et je ne connais personne. De mon logis, je pouvais voir au loin un immense inukshuk. Pendant mes premiers jours, j’ai fait appel à mon bon sens, mais éventuellement, l'ennui me pousse à risquer la marche vers l’inukshuk. Ce n’est qu’en arrivant devant une goélette presque entièrement enchâssée dans la neige poudreuse que je me suis rappelée le conseil de mon amie. Aussi bien dire que j’ai marché vite pour retourner au village.

L’arrivée du bateau ravitailleur au printemps
Une maison du village a brûlée. À part les armoires et les fenêtres, elle est récupérable. Mais il faudra attendre l’arrivée du bateau ravitailleur au printemps pour la livraison des fenêtres et d’autres matériaux de construction. Dès qu’il s’engage dans le fjord, les villageois s’animent, sachant que prochainement, les tablettes de la Northern ou de la Coop regorgeront de nouveaux produits, dont parfois des coquilles de maisons, des motos, des VTT, des motoneiges et les pièces de motoneiges. La maison sera montée sur pilotés et vissée au sol sur des roches plates.

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vendredi 9 janvier 2015

Le Nunavik, terre de rêves pour les amoureux du Nord

Le Nunavik et les Territoires du Nord-Ouest ont aussi fait partie de mes découvertes. La visite de quatre communautés nordiques-Kuujjuarapik, Povernituq, Salluit et Quaqtaq-permet de mesurer l’histoire et la géologie pour voir plus large.

Le Nunavik, territoire prisé par les blancs
Pour le dépaysement, j’ai décidé de commencer avec le Nunavik. C’est le territoire le plus original, naturel et symbolique de tous les Nord, un véritable territoire. Répartis dans plusieurs villages, on ne peut rejoindre les Inuits que par avion.

Le Nunavik, terre de rêves pour les amoureux du Nord
Le Nunavik est ponctué de paysages spectaculaires. Sa toponymie porte la marque du passage des glaciers qui les ont façonnés.

Vu des airs, l’ancien Nouveau-Québec offre une vision de rêve pour y découvrir au fil des miles aériens la force d’une nature sauvage, calme et discrète, dans une froidure quasiment légendaire. Délimité à l’ouest par la Baie d’Hudson, au nord par le détroit d’Hudson, à l’est par la Baie d’Ungava et le Labrador, le Nunavik a une superficie de 507 000 kilomètres carrés, soit à peu près le tiers du Québec.

Sur le toit du monde, les distances s’effacent
Sur le toit du monde, les distances s’effacent. Autrefois, l’environnement revêtait une importance capitale pour leur survie. Au Nunavik, on se réfère souvent aux vents contraires-le climat peut changer d’une minute à l’autre. Il n’y a aucun arbre, le vent souffle fort et l’instabilité du temps force les habitants du Nunavik à improviser les occasions qui passent. Les Inuit ont une grande capacité pour observer le ciel, sentir les vents et prévoir les comportements de la faune. Ils ont le compas dans l’œil, captant rapidement la présence du lièvre sur la neige et prévoyant la dynamique des plaques de glace.

Le Nunavik, une terre burinée par de gigantesques glaciers
Deux compagnies aériennes se partagent les quatorze villages du Nunavik : First Air et Air Inuit. Du haut des airs, il faut voir ces terres à perte de vue, formées de roches glaciaires qu’une maigre végétation recouvre. La totalité du Nunavik, burinée sans doute il y a des millions d’années par de gigantesques glaciers, intègre des vallées en  forme de bols à soupe, des fjords dentelés, des eskers atteignant des dimensions de l'ordre de 100 km de longueur et de 50 m de hauteur, autant de formes géomorphologiques qui rappellent les premiers âges de la planète.

Le réchauffement du Grand Nord prend de multiples formes
Depuis la fonte des glaces, les températures se sont modifiées. J’ai rencontré M. Michel Allard, de l’Université Laval à Québec, à Salluit alors que je m’y trouvais également. De son avis,  des études en géothermie démontrent que le pergélisol ne permet plus de fixer les maisons dans les villages. Il faut maintenant attendre le dégel du printemps. Le problème, c’est que le pergélisol commence à fondre en profondeur dès qu’il y a de l’activité humaine.

« Aussitôt que le pergélisol se met à fondre, la glace, les morceaux de glace qu’il contient deviennent de l’eau qui se met à ruisseler.  Le sol libère du gaz carbonique et du méthane et qui provoque des coulées de boue. Ultimement, la fonte de cette glace crée des cavités, ou des vides, sous la surface. Au début, la surface tient le coup, mais à la longue, à cause de l’humidité ou pour d’autres raisons, elle s’effondre, et cela crée ces espèces de trous. En Alaska, les gens les appellent : entonnoirs » (Vladimir Romanovski, Professeur à l’Université de l’Alaska à Fairbanks).

Les Inuit redoutent la dégradation de leur environnement. Le réchauffement de la planète a des conséquences catastrophiques sur le milieu polaire. La chaîne alimentaire est particulièrement touchée par le mercure. Les déchets toxiques nuisibles apportés dans les courants du Sud sur les côtes nordiques nuisent aux animaux et donc aux hommes qui s'en nourrissent.

Le réchauffement du Grand Nord prend de multiples autres formes. Les arbres, là où ils poussent (Kuujjuarapik), meurent par millions; certains insectes (maringouins) deviennent des fléaux; la banquise arctique rapetisse et menace les ours polaires, les phoques et les morses; les côtes s’érodent, les constructions s’enfoncent dans le sol; des lacs apparaissent et d’autres disparaissent; les caribous ne trouvent plus assez à manger, les renards arctiques sont confrontés à leurs cousins du sud; la toundra s’assèche et les Inuits ne reconnaissent plus leur monde.

La recherche de solutions
Le développement du tourisme est perçu comme une des solutions pour les jeunes qui ont peu d'espoir dans l'avenir. Le chômage est important: les jeunes sont désoeuvrés, contribuant aux problèmes sociaux.  Le peuple inuit est grandement touché par l'alcoolisme, la violence et le suicide. Les changements rapides entre la vie d'avant et la vie contemporaine ont bouleversé le mode de vie des Inuits.


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